Mme Clarisse BLANC présentera ses travaux en soutenance le :
16 mai 2025 à 14h
A l’adresse suivante : Amphithéâtre Savatier
Bâtiment E9 – Faculté de Droit et des Sciences sociales
43, Places Charles de Gaulle
86000 Poitiers
En vue de l’obtention du diplôme de : Doctorat en Droit
La soutenance sera publique.
Titre des travaux | : La répression du fait culturel |
Ecole doctorale | : Droit et Science Politique Pierre Couvrat |
Section CNU | : 01- Droit privé et sciences criminelles |
Unité de recherche | : Institut de Sciences Criminelles |
Directeur de thèse
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: M. Romain OLLARD
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Membres du jury :
Nom | Qualité | Etablissement | Rôle |
Mme Marthe BOUCHET | Professeur des Universités | Université Sorbonne Paris Nord | Rapporteur |
Mme Audrey DARSONVILLE | Professeur des Universités | Université Paris Nanterre | Rapporteur |
Mme Laurence LETURMY | Professeur des Universités | Université de Poitiers | Membre du jury |
M. Xavier PIN | Professeur des Universités | Université Jean Moulin Lyon 3 | Membre du jury |
M. Romain OLLARD | Professeur des Universités | Université de Poitiers | directeur de thèse |
La répression du fait culturel
Résumé
Il ressort de l’étude de l’ensemble des faits culturels ayant cours sur le territoire de la République que seuls sont réprimés ceux entrant en conflit avec la culture majoritaire, tandis que ne font pas l’objet de répression pénale les faits culturels conformes à la culture dominante. Or, ce constat n’apparaît pas satisfaisant car le critère de la conformité du fait culturel à la culture majoritaire ne saurait constituer un critère de légitimité de la répression. De ce constat a pu émerger le besoin de dégager d’autres critères de légitimité de la répression des faits culturels tirés du principe de nécessité des incriminations tel qu’il est prévu par l’article 5 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. S’agissant des faits culturels légitimement incriminés, il est apparu nécessaire d’adapter la répression afin qu’elle s’accorde à la spécificité inhérente au fait culturel. En effet, en ce qu’il est le fruit d’un conflit de culture, le fait culturel place l’agent face à un véritable dilemme : renoncer à sa culture afin de respecter la loi pénale ou s’y conformer quand bien même cela impliquerait de violer la loi pénale. Pour ce faire, la loi offre une pluralité de mécanismes juridiques qui permettraient d’adapter la réponse pénale à la spécificité des infractions culturelles.
Mots-clés
Droit pénal – répression – fait culturel – infractions culturelles – incrimination – diversité culturelle – conflit de culture